Il faut apprendre à oublier le temps monolithique, à le faire remplacer par la succession monotone des vagues qui s’écroulent, par les ruines romaines qui ponctuent le paysage, par le gros lézard varois qui avance à reculons.
Sur la digue un poisson bête
S’est trouvé désespéré
Il regarde la bouche ouverte
La vague battre en retraite
Sur la roche désalterée.
Et voilà que Jonathan
Goéland par profession
Par faim ou dérision
S’elançant du haut des cieux
Arrêta le battement bête
Sur la roche qui chante adieu